2 Décembre 2023 – JION, JI’IN, JITTE: Des liaisons dans et entre les KATA

Dans cet article, j’ai envie de développer sur les remarques et consignes que j’ai reçues, et ce qu’elles m’ont inspiré.

En ouverture, Benoit et Roger nous font un petit rappel à propos de « la trilogie JION, JI’IN, JITTE »
C’était très rapide, je me permettrais donc d’apporter plus de détails pour ceux qui en auraient l’intérêt en fin de cet article

Après cette introduction « théorique » et « symbolique », il est temps de se mettre à bosser!

Benoit DEFIVES, 6ème DAN – travailler les bases de l’enchainement phare du KATA

Le travail en répétition sur trois KIBA DACHI se retrouve dans les 3 KATA
Si on souhaite simplifier le propos

pour JION, cette séquence se fait avec TEISHO UCHI,
Pour JI’IN c’est avec SHUTO UCHI (avec la main en forme TEISHO)
Pour JITTE, c’est avec TETSUI UCHI (avec le bras en forme SOTO UKE)

BenoÎt nous propose un travail d’étude en KIHON sur chacune des trois formes, en utilisant en plus un MAEGERI pour le KIHON issu de JITTE, qui nous oblige à nous concentrer sur la liaison au sol, avec nos appuis sur le talon (bien entendu!!!) et nous forcer à utiliser la bascule des hanches pour retrouver le KIBA DACHI

Le KIBA DACHI est utilisé pour prendre l’avantage face à l’attaquant, et rester « solide » (stabilité, ancrage, puissance développée, avec une sensation très différente de la force brute) tout en cherchant à développer le travail d’ATEMI dans un temps très bref pour prendre la maîtrise de la situation. Pour ceux qui étaient là, le fameux « Pam-Pam » 😀
L’importance de la liaison ici est faite dans le timing d’exécution de l’enchaînement.
plus le temps est court, plus la séquence est efficace.

Avec ce genre de travail, tout le monde trouve son compte. Débutants comme confirmés.

Ainsi, l’approche KIHON, KATA, KUMITE (en liaison) prend un rôle également dans ce système
Le KIHON sert à se contraindre pour corriger le naturel,
Le KATA sert à développer et renforcer les corrections apportées
Le KUMITE fait en sorte que le travail développé redevient naturel, libéré, presque facile: de l’extérieur on ne voit presque plus ce qui a été accompli dans les deux premières étapes et pourtant… On compte en dizaines d’heures dépensées pour en arriver la. C’est un des points clés du KARATE DO.

Roger MENANT, 7ème DAN – KIHON /KATA /KUMITE un travail unifié, des sensations libérées

Roger enchaîne sur un travail qui part du KATA, pour mieux s’en éloigner,
on commence par utiliser une séquence du milieu de JITTE

  • JODAN SHUTO UKE
  • MOROTE JO UKE
  • MOROTE KOKO DORI
  • MOROTE JO DORI
  • SAGI ASHI DACHI

C’est un BUNKAI qu’il nous est donné de découvrir, et on pourrait s’arrêter à ce travail, mais comme d’habitude, le BUNKAI que Roger propose n’est qu’une illustration destinée à nous orienter sur le besoin de développer sa disponibilité pour réagir. Le travail de liaison issu du KATA consiste à rester fidèle à la structure, cette séquence porte en elle plusieurs réponses à des situations différentes.
Et pour bien construire cette réponse, il faut se concentrer sur le MAAI (les réponses sont dans les KATA, et notamment lorsqu’il faut avancer dans l’attaque)
et sur les armes naturelles du corps (ATEMI ou saisies pour casser la structure corporelle de l’adversaire)

Roger nous amène également à remarquer que doucement, on peut glisser de notre trilogie de KATA du jour, vers d’autres comme les TEKKI par exemple…

Encore une fois, les liaisons apparaissent entre tous nos outils…
Et pour jouer un peu, on teste des sensations telles que le même travail avec un seul bras, en fermant un œil, etc…
Quand c’est fait honnêtement, on comprend qu’il y a encore un autre niveau à explorer… Même si nous déjà, nous n’avons plus le temps de développer.

En conclusion

Que ce soit avec Benoît ou avec Roger, on a amorcé un travail sur trois KATA,
Que ce soit avec Benoit ou avec Roger, on a dévié sur un travail KUMITE, en passant par le KIHON.
Ce développement à partir des KATA dont nous avons besoin de maîtriser l’EMBUSEN, pour l’exécuter sans y réfléchir et nous concentrer sur d’autres points, amène toujours un travail extrêmement riche, sans fin;


un travail KARATE DO.
 Merci Benoît, Merci Roger
et merci à tous mes partenaires du jour…

Et mon petit retour sur notre fameuse « trilogie de la boxe chinoise »

Histoire et influences
c’est une chose très connue (au moins à partir du SHODAN!)

JION, JI’IN et JITTE sont issus d’une boxe chinoise

Les trois KATA commencent par le même salut « MING »
Ce mouvement simple, plus important qu’il n’y paraît,  est appelé en chinois BAO QUAN LI (littéralement « le rite de l’enveloppement de la main ») ou parfois BAO QUAN (« la main enveloppée »).
Il y a des informations « mystérieuses » cachées derrière cette « salutation »

A l’entrainement, au dojo,

Le geste, comme dans la vie de tous les jours, est avant tout une marque de respect.
Respect du professeur et de l’enseignement que l’on va recevoir, respect des autres, respect de soi-même.


Pour approfondir le rituel du salut, et son importance dans les arts martiaux et le KARATE en particulier, j’aimerais vous renvoyer à un article rédigé précédemment

http://www.karateneuvilleenferrain.org/NEW_CMS/2020/01/09/reigi-saho-ou-une-facon-de-montrer-son-etat-esprit-karate/

Interprétations
Une première interprétation symbolique vient du geste en lui même : une main arrête un poing.
On peut directement faire le rapprochement avec BUDO et particulièrement aux idéogrammes qui dessinent « BU » « arrêter la lance »
Mais attention, cette interprétation s’appelle la théorie « HOKODOME », et la recherche actuelle porte un consensus pour dire que ce n’est probablement pas le sens original de l’emploi des KANJI,
cette interprétation « HOKODOME » provient d’une lecture assez moderne qui pourrait être fortement biaisée par la morale contemporaine.
Le sens le plus logique, si l’on s’arrête au contexte historique de la création des KANJI, sera plutôt « marcher avec la lance »
ça prend une connotation beaucoup moins pacifique que celle que nous lui donnons aujourd’hui « un vrai pratiquant n’engagera pas le combat avant d’avoir épuisé tous les moyens de calmer la situation »
(sur ce point précis, je ne choisis pas, je note juste qu’il y a un intérêt fort de la recherche académique japonaise sur le sujet)

Une deuxième interprétation, encore plus symbolique et issue du taoïsme fait référence au principe du YIN et du YANG.
La main ouverture est YN, négatif, elle représente, entre autres, la part d’ombre, la lune, la terre, ce qui est caché…
Le poing fermé est YANG, positif elle représente la lumière, le soleil, le ciel, mais également ici le cœur.
L’union de la main est du poing est donc la réunion des dualités : YIN/YANG (IN/YO en japonais), positif/négatif, ombre/lumière, terre/ciel…
Ce geste devient l’expression de l’harmonie et de l’équilibre.

Un peu d’histoire
A l’époque de la dynastie Qing, en Chine, les Ming formèrent une rébellion pour récupérer le pouvoir.
Leur signe de ralliement était alors cette même association main ouverte / poing fermé.
Ce salut permettait alors de montrer rapidement son appartenance à un même groupe, et ainsi aux rebelles de se reconnaître entre eux, mais le gste choisi est en lui même intéressant.
La combinaison des caractères « Soleil » et « Lune » donne le caractère « Clarté », qui se prononce en chinois… « Ming ».
Ainsi, en un seul geste, les rebelles affirmaient leur détermination « Renversons les Qing, restaurons les Ming ! » et leurs convictions profondes que leur combat sera pour l’harmonie et l’équilibre des peuples. tout un programme…

JION, JI’IN et JITTE démarrent avec la salutation Ming, c’est un message fort pour ces 3 KATA du SHOTOKAN.
Ils partagent également de nombreuses techniques similaires, à tel point que JI’IN est parfois vu comme un « JION bis », moins intéressant,
France JKA nous rappelle d’ailleurs qu’il n’est plus étudié dans les DOJO JKA, il faut reconnaître que JI’IN a un statut particulier, rien que par le fait que GICHIN FUNAOSHI ait tenté de le renommer SHOKYO, ça n’a pas marché, nous ne saurons pas pourquoi…

Par extrapolation, ce message nous rappelle que ces KATA sont liés, et le message de Roger et Benoît, ira plus loin en nous rappelant « pourquoi s’arrêter là? Si on travaille correctement nos katas, ils sont tous liés! »

14 et 15 Octobre 2023: Un KIHON multidirectionnel par Roger Menant en stage au SKN

Quand on prépare un stage en club, on discute avec la personne que nous invitons pour déterminer le thème du stage. le SKN a choisi un thème complexe avec des contraintes fortes.

“KIHON multidirectionnel, avec utilisation de URAKEN et d’un travail d’esquive : Application en KUMITE”

Le tout sur deux cours de 2h…

Le challenge que nous avons proposé à Roger MENANT, 7ème DAN expert KARATE DO, s’est très vite retourné en challenge pour les stagiaires, ce qu’on souhaitait évidemment.

Roger nous a proposé un KIHON multidirectionnel, qu’il nous a fait dérouler à droite et à gauche avec deux niveaux de difficultés et on s’en doute, les stagiaires ont pris beaucoup de plaisir.

Je tiens volontiers à disposition des stagiaires présents (avec l’aimable autorisation de Roger) la description complète du KIHON multidirectionnel – pour les gens intéressés, contactez moi à l’adresse: shotokaratedoneuvillois@gmail.com

La conception du KIHON

Le premier cours était conçu autour d’un triple objectif

  • Proposer un travail complet pour les ceintures de couleurs KYU
  • Mettre en évidence les points essentiels sur le KIHON et le KUMITE pour les niveaux 1er et 2ème DAN
  • Préparer des éléments qui serviront au deuxième cours prévu le lendemain matin

Le cours a démarré sur une révision de différentes esquives à partir de la position RENOJI DACHI – une position très libre et naturelle, qui permet une réaction dans toutes les directions. A partir de cette position, on peut utiliser tous les déplacements du KARATE (TSUGI ASHI, YORI ASHI, AYUMI et HIKI ASHI, MAWARI ASHI et des combinaisons).

  • La première étude porte sur les directions droites, gauches, devant et derrière, avec bien sûr les diagonales, mais aussi sur place, avec une simple esquive de tête!
  • Avec l’ajout d’une esquive ou on descend sur son poids de corps et sous l’attaque, on ajoute une nouvelle dimension haut/bas pour être quasiment complet.

Roger nous rappelle que d’autres possibilités existent, mais qu’elles sont essentiellement la combinaison de ces éléments de base.

Déjà avec ce premier travail, qui n’est pas tout à fait dans nos habitudes, on attire bien l’attention sur les principes de base du déplacement

  • Faire en sorte de garder sa liberté de mouvement
  • Bouger pour ne pas subir l’attaque
  • Trouver un angle et une position efficaces et solides pour gérer sa défense.

En quelques minutes, nous voila déjà plongés dans un travail dans toutes les dimensions de l’espace…

Ensuite, on découvre tranquillement les différents blocs de travail, avec les applications en KUMITE correspondantes.

Ces blocs de travail sont construits sur les trois positions de base, ce qui permet d’intégrer le travail dans différentes directions de manière très naturelle, pour peu qu’on ait l’habitude de travailler sur ces positions.

Les applications en KUMITE, par deux, sont l’occasion pour Roger de rappeler un principe essentiel pour la progression: quand on est en situation d’étude, il faut savoir laisser tomber le stress de l’opposition, et faire confiance à son partenaire, qui doit lui proposer la meilleure attaque possible (en termes de précision, de puissance, de vitesse) avec un parfait contrôle. TORI et UKE travaillent ensemble pour progresser!

Pour donner d’autres pistes de travail à reprendre en club et dynamiser les échanges et augmenter l’intensité, Roger nous invite à travailler l’enchaînement complet des blocs, par deux, par trois, par quatre… à droite et à gauche.

Enfin, après une révision de l’enchaînement lentement, en respiration et à pleine puissance, la fin de la première partie du stage est annoncée.

Dimanche matin: deuxième cours, le niveau monte.

Dès le départ, on annonce la couleur, le programme sera plus compliqué qu’hier avec un niveau de difficulté prévu pour un niveau de 3ème DAN et jusqu’au 6ème DAN. Le KIHON du jour est conçu en 8 blocs, chacun des blocs introduisant une approche différente de la gestion de la distance, et de la gestion des niveaux d’attaque et de défense.

On démarre par le premier bloc, pas très compliqué, mais déjà riche d’enseignements.

La position de départ est RENOJI DACHI qui, on l’a déjà dit, permet une grande liberté dans les déplacements.

On continue sur les blocs 2 à 8 avec à chaque fois, une mise en application sur le même modèle qu’hier, d’abord par deux sur chaque bloc, puis par trois pour les blocs 2 et 3, puis par quatre, cinq etc… nous nous retrouvons très vite à un travail HAPPO KUMITE sur les mises en application de nos blocs de KIHON

Avec ces 8 blocs, Roger nous fait couvrir toutes les directions de la rose de vents; on peut difficilement être plus multidirectionnel !

Des points de détail pour des messages importants.

Dans chacun des blocs, on prend le temps d’insister sur des points essentiels.

  • L’attaque de UKE est proposée par Roger, pour faciliter l’exercice, mais il nous invite à constater et nous démontre que l’usage d’une garde appropriée et réfléchie sur la même technique de défense nous permet de gérer n’importe quelle autre attaque, y compris à différents niveaux
  • Le travail par bloc impose une sortie de la distance à la fin de l’échange, mais ce recul se transforme aisément en un déplacement permettant de gérer la distance pour l’attaque suivante, on gagne un temps sur l’attaque et on est fort sur la défense!
  • Le travail du HIKITE est mis à l’honneur avec des saisies qui permettent de créer très simplement un déséquilibre à l’adversaire qu’il faut exploiter avec l’autre main, c’est directement induit du travail à deux mains qui est obligatoire sur n’importe quelle technique
  • Ce travail à deux mains, et avec le HIKITE, permet avantageusement de travailler des amenées au sol, si l’on en ressent le besoin et pour peu qu’on garde ZANCHIN pour un travail tactique : nous n’avons pas qu’un seul adversaire!!! Il ne faut pas exagérer le travail nécessaire sur un adversaire si cela donne un avantage à un autre adversaire! 
  • Et enfin, peut-être le plus important. la précision de l’utilisation de la technique, illustrée avec HAITO UCHI cette fois ci, on doit pouvoir décider de la zone d’impact, préférentiellement dans les points d’ATEMI, mais il ne faut pas oublier qu’il y a de  multiples possibilités d’impact pour chaque arme dont nous disposons.

Du KIHON au HAPPO KUMITE, en passant par le KATA

Suite à ce stage, le plus beau constat qui nous reste à faire est que le KIHON a été construit sans copier, ni même s’inspirer, des séquences de nos KATA, il a été pensé et étudié à partir de réflexions sur des situations potentiellement réelles. Pourtant, une dernière analyse nous force à voir apparaître des similitudes dans le KIHON avec le travail de certaines séquences issues des KATA HEIAN, des KANKU, de JION et JIIN…

Ainsi, avec cette approche de la construction d’un KIHON multidirectionnel, on peut encore aller plus loin pour 

  • Renforcer le travail du KIHON en rapprochant ce travail des tactiques enseignées par les KATA.
  • Renforcer le travail de nos KATA en rapprochant l’expérience construite avec les applications KUMITE construites sur le KIHON.

C’est ainsi qu’on renforce le KARATE DO, en travaillant en pleine liberté, et en réfléchissant indépendamment des carcans qui nous sont transmis depuis une bonne centaine d’années maintenant, pour retrouver les fondations qui font que les principes du KARATE DO fonctionnent depuis une centaine d’années et pour une bonne centaine d’années encore (minimum).

C’est à dire qu’il faut avoir l’intelligence de travailler hors de la tradition pour retrouver ce qui fait les fondements de la tradition du KARATE DO.

C’est la responsabilité de chaque pratiquant de comprendre et d’éclairer les conséquences de ce paradoxe

C’est aussi une nouvelle prise de conscience que tout est déjà dans nos KATA, si on les travaille assez longtemps et pas de manière bête et irréfléchie.

Tous nos voeux de santé, bonheur, de succès

Le bureau du SKN, l’équipe éducative et moi même vous souhaitons le meilleur possible pour cette nouvelle année 2020 et bien sur, la nouvelle décennie qui commence!

Que ce renouveau soit placé sous le signe de la joie, de la réussite dans votre cheminement personnel vers la meilleure version de vous même!

Que vous et tous vos proches soient placés sous une bonne étoile qui vous garantira une excellente santé!

Au plaisir de nousretrouver au dojo (ou ailleurs 😉 à partir du SAMEDI 4 JANVIER pour relancer doucement la machine 😉


Les grandes dates pour la fin de saison 2019/2020

Voici l’agenda des événements importants pour cette fin d’année!

Nous espérons vous voir participer au maximum à ces événements!

25 mai 2019 – Passage de grades fédéral pour 4 de nos adhérents, Michel et Alban vont aller démontrer leur qualité et essayer de décrocher la ceinture noire! Quand à Alois, Nicolas et Patrick, ils vont aller chercher le 2ème DAN.

Toutes nos pensées les accompagnent!

Dans le même temps, à Carvin, le stage Clause 8ème DAN – Chouraqui 9ème DAN

1er juin

Pas de cours au DOJO, le SKN participe au forum des associations de Neuville en Ferrain TOUTE LA JOURNEE AU COMPLEXE DEPORTEERE de Neuville en Ferrain de 10h à 18h.

Passez sur le stand! Nous prévoyons en alternance, des animations pour les débutants, et des petits créneaux pour ceux pratiquent déja!

Il y aura également une démonstration à 16h30

Tous ceux (enfants et adultes!!!) qui souhaitent démontrer leur travail de l’année sont les bienvenus (rassemblement au stand en kimono vers 16h)


2 juin 
– un stage animé par Roger Menant et Olivier Macquart sur la plage de Gravelines – que ceux qui souhaitent y aller n’hésitent pas à demander les infos par retour de mail…

8 juin – Passage de grades de fin de saison. L’organisation est en train de se finaliser, les convocations vont partir d’ici la semaine prochaine.

Nous demanderons aux candidats de bien vouloir confirmer leur présence.

du 18 au 25  juin – Mohammed SAIDI nous rendra visite à Neuville et animera les cours en semaine, en binôme avec Christian.

Mohammed est entraîneur dans le club de El Jadida au maroc, c’est également le professeur d’Adnan El Hakimi, qui est classé au niveau mondial en Kata.

22 juin – Grosse journée! pour la fin d’année!!!

D’abord le cours parents enfants à 14h!

venez tester le karaté en famille et surtout mesurer à quel point vos enfants ont progressé!

Vous allez voir, c’est surprenant :)-

Marc Decroes 6ème DAN, de l’école Kissaki Kai, viendra nous donner un stage à partir de 15h. Comme d’habitude, Applications concrêtes de nos KATA.

Enfin, le soir, nous nous retrouverons à l’Axiome, un restaurant de Tourcoing pour fêter la fin de l’année!

Pour cet évènement, Isabelle, la maman de Charle, reviendra très vite vers vous pour vous communiquer les modalités d’inscription!

28/29/30 juin – Stage animé par Franck Delsaut et Roger Menant à Marchiennes – que ceux qui souhaitent y aller n’hésitent pas à demander les infos par retour de mail… Dès la deuxième 15aine de Juin, nous commencerons à prendre les pré-inscriptions pour la rentrée 2019/2020


6 Juillet – ce sera le dernier cours de cette saison.
Quelque part à la mi-juillet, nous organiserons un rassemblement en plein air, pour tous!

Un stage « obligatoire » sur les fondamentaux du karaté

Bonjour à tous

Le Samedi 6 avril prochain, nous avons la chance de pouvoir bénéficier d’un stage spécifique à la préparation des grades.

Ce stage initié par Roger Menant, 7ème DAN, est prévu pour apporter les outils incontournables pour les passages de grades fédéraux.

Ce n’est pas un stage « à points », mais le contenu qui sera traité sera directement en prise avec l’examen, l’affiche est exceptionnelle à ce prix (10€) Deux 7ème Dan, et deux 6ème Dan, tous « officiels » à différents niveaux (direction technique, passages de grades…) de la région et du département.

En clair, ce stage SERA très utile à toute personne qui se destine à passer un grade DAN quel que soit le niveau.

L’équipe pédagogique du SKN vous conseille de vous organiser pour vous y rendre (covoiturage, transports en commun, à cheval ou à vélo 🙂 tout est possible )

Profitez-en!!!

Stage multidisciplines : 4 Arts martiaux à découvrir en une bonne action!

Une fois n’est pas coutume!

A l’initiative de notre directeur technique, nous relançons le stage multidisciplines qui a rencontré un grand succès parmi les pratiquants il y a déjà 2 ans.

C’est l’occasion rêvée pour faire le lien entre les trois grands piliers des arts martiaux traditionnels japonais :  Jujitsu, Karaté, Aikido et d’étudier les racines profondes de ces arts avec le TaiJiQuan Chinois.

C’est évidemment un stage d’une grande richesse technique avec des intervenants riches d’expériences, chacun dans leur Domaine.

C’est une très bonne façon pour les écoles neuvilloises d’arts martiaux de partager des moments privilégiés.

C’est également une action qui permettra d’aider la recherche contre le cancer.

En tout, trois excellentes raison de venir participer le SAMEDI 15 DECEMBRE 2018 à partir de 16h au dojo pierre myter, allée des sports à Neuville en ferrain!

Venez nombreux.

Soyez généreux!

notre page Stages

Faut-il encore participer à des stages???

La réponse est simple.

OUI. Un maximum. Tous…

Une fois qu’on a répondu à cette question, il nous reste, comme toujours dans le Karaté do, à nous remettre en cause et analyser notre réponse.

Pourquoi?

Il est évident qu’il est très difficile de mener de front une vie active telle qu’elle nous l’est imposée actuellement. Passées les responsabilités, les contraintes, les aléas, il reste un peu d’espace pour assumer les choix déjà faits, et un peu moins d’espace pour en faire de nouveaux.

Il est donc bien compréhensible que nous ayons tendance à privilégier les cours classiques qu’on arrive pas toujours à faire rentrer dans un agenda ultra rempli.

Cependant, il faut se remettre en capacité de retrouver quelles étaient nos motivations originales lorsque nous avions noué pour la première fois une ceinture blanche.

Voulions nous devenir un champion? Voulions nous apprendre à nous battre? à nous défendre? Voulions nous simplement nous maintenir en forme?

Quelle que soit la réponse, nous avions besoin d’entraînements, de beaucoup d’entraînements.

Maintenant que nous avons « maîtrisé » une partie du karaté, ou tout du moins,  que nous avons un certain niveau, on a peut être l’impression que les entraînements réguliers sont suffisants, et permettent d’entretenir notre niveau. Nous avons alors abandonné nos objectifs du départ.

Oui, les entraînements en club aux horaires habituels sont très importants, mais il reste à y ajouter de l’expérience.

Cette expérience ne se gagnera qu’au détour d’échanges, de discussions, de travail avec d’autres karateka, d’autres clubs, d’autres professeurs.

Cette expérience permet d’être capable d’aller à l’extérieur, de représenter dignement son club, et son professeur, de se tester quand on sort de sa zone de confort. de découvrir un « autre » karaté, enseigné différemment, ou sur des notions inhabituelles.

C’est l’occasion de réfléchir sur sa pratique, de redécouvrir des mouvements qu’on croit connaitre par coeur, mais expliqué différemment… De découvrir qu’il y a des façons différentes de comprendre le Karaté.

Et finalement de réellement progresser.

C’est aussi pourquoi nous organisons entre 2 et 3 stages par an au SKN,  dès la saison prochaine, nous remettrons en place un stage multi-disciplines, et d’autres rendez-vous (surveillez notre activité 😉 )

C’est aussi pour ça que nous proposons un grand stage d’été ou le club et ses amis se retrouvent au vert dans une ambiance de fraternité.

C’est aussi pour ça que nous nous rendons dans d’autres clubs pour pratiquer le Karaté « à la source », c’est à dire dans tous les endroits où il est partagé!

Allez! Retrouvons nous… Ailleurs!

 

Le stage de karaté de marchiennes, sous la direction de Roger Menant et Franck Delsaut

 

 

Fujiyama, Cerisiers et Samouraï…

Je suis toujours très impressionné quand je me rends compte de la diversité des échanges que nous avons au club.

Dans notre cercle très proche, nous avons des talents qui gagnent à être connus.

Je voulais aujourd’hui vous montrer le travail de personnes qui s’entraînent au club.

Aquarelle de Benoit : Mont Fuji et cerisier en fleur

Toile à l’encre de chine toujours par Benoit: Samouraïs

Ambiance par Jérôme: Brouillard dans la lande

Et pour finir, Cisco Herzhaft, bluesman international, managé par Deborah qui a mis en scène et filmé: Baby please don’t go

Vous pratiquez au SKN? Vous avez envie de partager vos créations?

N’hésitez pas!